1. ANTÉCÉDENTS
Pendant la période printanière, les vignes dont les bourgeons sont encore à un stade précoce de développement sont à un moment optimal pour être traitées contre les pathogènes fongiques, en utilisant un fongicide direct ou fongistatique.
Il est important, à cette fin, de prendre en compte les méthodes de taille appliquées, car cela déterminera si la pousse est homogène ou non, ainsi que la mesure des variables météorologiques qui contribuent à la diffusion des maladies lors de cette pousse tardive. Tout cela nous indiquera le nombre d’applications préventives nécessaires, qui dans des conditions normales sont généralement de 2 applications, séparées d’environ 10 jours.
2. MALADIES À PRENDRE EN COMPTE
2.1. Oïdium (Uncinula Necator Burr)
Le mildiou de la vigne peut apparaître tôt dans la saison.
Il se protège pendant l’hiver dans les bourgeons, ce qui rend ses symptômes visibles dans les prochaines dates.
La température, l’humidité et l’aération sont des variables clés dans la propagation de ce champignon, avec une plage de température optimale comprise entre 25 °C et 28 °C, des températures moyennes que nous atteindrons à cette époque.
Il est important de contrôler son développement dès les phases préventives, pour éviter sa propagation maximale aux phénologies de fructification, car il attaque non seulement les feuilles et les pousses, mais aussi ces dernières en arrêtant la croissance normale du grain, ce qui peut le fissurer et donc causer des dommages directs à la qualité et à la quantité de la production.
En ce qui concerne son contrôle classique, par le permanganate de potassium, d’action directe et momentanée, il était limité, et l’on a commencé à opter pour des mesures de contrôle préventif complémentaires aux traitements au soufre, qui permettraient une action plus prolongée et ne seraient pas susceptibles d’être lavées par les éventuelles pluies mentionnées à ces dates.
2.2. Le Mildiou de la Vigne (Plasmopara viticola)
Ce champignon, qui se développe à l’intérieur de la plante, commence son activité dès les premiers stades de développement végétatif, pouvant entraver la croissance normale et entraîner une perte totale de la récolte.
Il est très difficile à combattre une fois qu’il s’est établi, d’où les recommandations de contrôle dès les phases préventives (de la pousse à la floraison) à l’aide de produits à activité systémique, en programmant une stratégie combinée d’agents actifs.
En été, la peau des raisins se durcit, devenant ainsi inaccessible au mildiou.
Il est donc essentiel de ne pas négliger cette maladie à ce stade, car si le traitement commence dès l’apparition des premières taches, le mildiou peut persister jusqu’à la période de fructification, entraînant des pertes pouvant même atteindre 100 % de la production, comme nous l’avons mentionné.
En viticulture biologique, les traitements contre le mildiou doivent être précis, rapides, et même profiter de courtes périodes d’accalmie. Ainsi, le vigneron doit être prêt à intervenir à tout moment.
3. MÉTHODES DE CONTRÔLE SYSTÉMIQUES ET SEMI-SYSTÉMIQUES – CONNAISSANCE DES ÉLICITEURS
Les éliciteurs sont des actifs tels que les oligosaccharides, les glycoprotéines, les peptides et les lipides qui favorisent les réponses de défense lorsqu’ils sont appliqués sur les tissus végétaux.
Une fois appliqués, ils génèrent une réponse hypersensible qui entraîne la production d’espèces réactives de l’oxygène, des changements structurels dans la paroi cellulaire et la bioaccumulation de protéines autodéfensives (Proteins Pathogenesis Response, PR-Protéines), ainsi que la synthèse de phytoalexines, de lignine, de callose et de phénylalanine ammonium liase (PAL), de chitinase, de glucanase, de peroxydase (POD) et de chitosanase (Vander et al., 1998 ; Ben-Shalom et al., 2003).
Si nous nous concentrons sur l’activité de la PAL, elle catalyse la conversion de la L-phénylalanine en acide trans-cinnamique avec libération d’ammoniac. Cette réaction est un point clé du métabolisme primaire et secondaire du règne végétal car, dans un tissu, les niveaux de cette enzyme peuvent fluctuer de manière significative en réponse à une grande variété de stimuli et dans certaines conditions (Hammerschmidt, 1999). L’activité de la PAL est considérée comme le facteur limitant dans le métabolisme de la voie métabolique des phénylpropanoïdes dans la production de structures phénoliques et de phytoalexines chez certaines espèces (Hadwiger et Loschke, 1981). Cette enzyme est également impliquée dans la synthèse directe de l’acide salicylique par la voie de l’acide benzoïque, considéré comme un signal important dans l’amplification des réponses systémiques de défense des plantes (Yalpani et al., 1993 ; Pallas et al., 1996).
La vaste démonstration et les expériences dans l’utilisation de cette classe d’agents ont montré qu’ils induisent ou inhibent différentes activités biochimiques lors de l’interaction plante-pathogène, améliorant ainsi la tolérance à une large variété de phytopathogènes, ce qui indique que l’utilisation de ces composés comme inducteurs naturels peut être exploitée dans l’agriculture durable.
4. Stratégie intégrée: SPIRALIS ECO Long Life + CULTISANO
Objectif :
La combinaison de SPIRALIS ECO Long Life et CULTISANO vise à maximiser les bénéfices des deux produits, offrant une solution complète qui:
- Réduit l’incidence fongique de 56,8 %
- Renforce les plantes face à divers facteurs de stress et pathogènes
Bénéfices de chaque produit:
- SPIRALIS ECO Long Life:
- Agit comme un récupérateur de stress
- Prolonge la vie du fruit
- Augmente l’autodéfense de la plante
- Prolonge la durée de vie du culture
- CULTISANO:
- Améliore le développement végétatif
- Renforce le système racinaire
- Augmente la résistance aux infections
La stratégie optimise la santé et la longévité des plantes, améliorant leur capacité d’autodéfense et leur résistance pour obtenir des vignes plus saines et protégées.